Mon projet de VAE est né d’une envie d’évolution professionnelle. Je souhaitais arrêter mes contrats d’employée familiale que j’assurais en parallèle de mon activité de garde d’enfants. En effet, ma petite-fille est atteinte d’autisme et sa maman m’encourageait à devenir auxiliaire de vie scolaire.
Avec un accompagnement, j’ai effectué une VAE qui m’a pris trois mois. Il y a eu des moments où j’ai baissé les bras mais les formatrices m’ont bien épaulée. Obtenir ce titre m’a donné confiance en moi. J’ai moins peur aujourd’hui de me lancer dans de grands changements.
Prochainement, j’aimerai trouver des contrats de garde d’enfants plus proches de mon domicile. C’est aussi très gratifiant, à plus de 55 ans, de constater que l’on peut toujours progresser et se renouveler grâce à l’apprentissage. D’ailleurs, moi qui ne me formais jamais, j’y ai pris goût ! Désormais, j’oriente toutes mes formations IPERIA autour du handicap.
Depuis deux ans et demi, j’ai en effet réalisé le vœu de ma fille : en plus de mon métier de garde d’enfants, j’assiste deux enfants dans leur scolarité en tant qu’accompagnante des élèves en situation de handicap (AESH). Aujourd’hui, mes deux métiers m’apportent une double dose de plaisir : il n’y a pas plus belle récompense que le sourire d’un enfant !
