Évoluer avec son métier
« Je ne suis pas la même assistante maternelle aujourd’hui qu’il y a 10 ou 20 ans. Je connais mieux mes droits, je peux proposer plus d’activités, plus variées, pour la motricité par exemple. Je sais mieux gérer les relations » : en montrant son passeport professionnel déjà bien rempli, Ibtissame, 22 ans de métier, incarne la fierté et le sentiment d’un professionnalisme accompli. Comme beaucoup de ses consœurs présentes à Nantes, elle suit régulièrement des formations. Un passage obligé selon elle, tout comme l’exprime Lineda, professionnelle depuis 11 ans : « Ce métier a changé, les enfants et les parents ont changé. Les exigences aussi. Il faut mettre à jour ses connaissances. Je gère mieux mon activité, mes émotions, je comprends mieux les enfants. Les formations ont déclenché pas mal de choses, elles m’ont fait prendre du recul ».Apprendre des autres
Se professionnaliser, c’est un incontournable. Partager son expérience avec les autres, voilà un autre point essentiel. « Venir me former, ça me rebooste ! Cela me fait un bien fou de sortir de chez moi et ça me conforte aussi dans mon métier » nous explique Aurélia, 10 ans d’expérience. Les échanges avec d’autres assistantes maternelles, et bien sûr avec les formateurs, représentent un vrai plus : « C’est important de se retrouver, de parler. Mon métier m’épanouit parce que je suis bien entourée. Être seule c’est un danger » constate Rose-Marie. Sabrina renchérit : « J’apprécie de partager pratiques et expériences, de s’échanger des idées, de pouvoir demander conseil. Cela permet de se remettre en cause et de rafraîchir ses connaissances. C’est enrichissant ».Affirmer son statut professionnel, sécuriser son parcours
Certaines assistantes maternelles évoquent des freins pour partir en formation, et principalement la peur de la réaction des parents. Car qui dit formation en présentiel (et échanges avec d’autres professionnelles) dit jours d’absence. Face à la crainte d’un refus ou devant une certaine réticence des employeurs, Lineda adopte une posture affirmée : « Je parle de la formation avant de signer le contrat. Il faut oser en parler, mettre en avant l’intérêt de se former. Je suis fière de le faire. Ça prouve qu’on ne fait pas que de la garde d’enfants, qu’on a des projets, des idées. Les exigences sont plus importantes aussi envers notre métier. C’est donc normal que nous nous formions puisque nous sommes des professionnelles. Pour moi le premier critère d’une bonne relation c’est la communication (notamment dire la vérité). Et ensuite le respect. Nous devons aller dans le même sens avec les parents, être compatibles, sinon l’enfant sera perdu ».« Je me demande toujours : comment tirer ce métier vers le haut ? Comment peut-on nous prendre au sérieux ? La reconnaissance, c’est très important, et elle passe par les formations. Nous devons montrer que nous sommes cultivées, instruites, compétentes » conclut Rose-Marie.
Pour toute question sur les formations et votre parcours, notre équipe de la plateforme téléphonique est à votre service : 0800 820 920. Pour un accompagnement personnalisé vous permettant de dessiner votre parcours professionnel à plus long terme, nos conseillers en orientation et en évolution professionnelle sectoriels se mobilisent à vos côtés.
Partager l'article :
Voir aussi
Professionnaliser une mission clé : la coordination
Assistants de vie : IPERIA enregistre une certification auprès de France Compétences pour les missions de coordination au profit du maintien à domicile
Exercices physiques simples : favoriser la mobilité et la santé mentale des personnes âgées
Vous êtes assistant de vie ? Découvrez l’impact de l’exercice physique sur le bien-être des personnes âgées et comment l’intégrer dans leur routine.
5 questions pour tout comprendre sur l’alimentation des personnes en situation de dépendance
Tout savoir sur l’alimentation des personnes dépendantes : risques spécifiques, besoins nutritionnels, signes de dénutrition et pistes pratiques.