Valérie est assistante de vie certifiée. Elle apporte une aide aux personnes en situation de dépendance dans leur quotidien, permettant ainsi leur maintien à domicile. Un métier dont elle nous parle avec beaucoup de justesse.
« Je m’appelle Valérie Charbonniéras, je suis assistante de vie depuis 17 ans. Tous les matins, je me lève pour aider les personnes âgées qui ont fait le choix de rester aussi longtemps que possible chez elle, à leur domicile, malgré leur situation de dépendance. Concrètement, je les aide dans les tâches qu’elles ont de plus en plus de mal à faire toutes seules : l’aide au lever, l’aide au petit-déjeuner, l’aide à l’habillage, l’aide à la toilette, l’aide aux repas, mais aussi les courses, l’animation. Je les aide dans tous les gestes de la vie quotidienne.
Comme tous les particuliers employeurs dont je m’occupe, Monsieur Rathonie a fait le choix de rester chez lui plutôt que d’aller à la maison de retraite donc, avec sa famille, on a tout mis en place pour qu’il puisse rester chez lui le plus longtemps possible.
Je sais à quel point mon rôle est important. Je suis tous les jours chez mes particuliers employeurs donc je les vois quotidiennement, plus que leur médecin ou certaines fois que leur propre famille. Et je peux voir quand il y a des difficultés, quand il y a des petites choses à mettre en place. Je peux alerter au plus vite si besoin. Parfois, il faut faire des petits changements au domicile, par sécurité pour la personne dépendante : ça peut être enlever un tapis qui peut être dangereux, aménager une barre de relèvement dans les toilettes, aménager une chambre au rez-de-chaussée. Nous suggérons tous ces changements au fur et à mesure que la maladie progresse, mais tout ça en accord avec l’équipe médicale et la famille bien évidemment. Avec les progrès de la technologie et de la domotique, tout devient très simple à organiser pour que la personne soit en toute sécurité à son domicile.
Je passe beaucoup de temps sur la route : en moyenne, une assistante de vie a entre 7 et 9 particuliers employeurs et ils n’habitent pas toujours juste à côté. De toute façon, surtout dans un milieu rural comme ici à Saint-Clément, c’est indispensable d’avoir une voiture au cas où.
Madame Chaverot, Georgette, a 87 ans : c’est la plus jeune de mes particuliers employeurs actuels, et quand on va chez une personne depuis maintenant 8 ans, on tisse des liens, parfois des liens assez forts. Malgré ces liens, il faut savoir garder une certaine distance et être professionnelle. C’est ce qu’attendent les particuliers employeurs et leur famille. Il faut savoir aussi se protéger puisqu’on sait tous que, de toute manière, ça va se terminer par un décès ou un départ en maison de retraite, et ce n’est pas toujours facile à gérer.
S’occuper de personnes âgées ou handicapées, c’est un métier humain avec de l‘échange, de l’interaction. On donne beaucoup mais on reçoit aussi beaucoup. On se sent utile. Par exemple chez Madame Bebenek, Cécile, comme chez tous mes particuliers employeurs, on joue, on chante, on danse, on se promène, on regarde des photos de famille. Tous ces petits exercices sont très importants au quotidien pour la stimulation.
Pour faire une bonne assistante de vie, je dirais qu’il faut être attentive, à l’écoute, et formée. Oui, il est important d’être formée et diplômée, ça ne s’improvise pas. Nous travaillons avec des personnes fragiles, nous avons une grande responsabilité et on ne peut pas risquer de passer à côté de choses importantes.
Je me souviens, il y a quelques années, d’un particulier employeur qui se plaignait du bras, qui avait une gêne, qui avait mal. Et il s’est avéré que c’était un début d’AVC. Comment aurais-pu le savoir sans formation ?
Vu qu’il n’y a pas de formation obligatoire, j’ai dû par moi-même chercher les formations, participer à des relais assistantes de vie, et j’ai aussi eu mon titre en 2015 par le biais de la Validation des Acquis.
Assistante de vie, c’est un métier très varié, on ne s’ennuie jamais mais il faut être faite pour ça. C’est un métier qui est très dur physiquement et mentalement, ce n’est pas possible de le faire à reculons. Je trouve que mon métier manque de reconnaissance et pourtant, dans l’avenir, il y aura de plus en plus de personnes âgées et c’est vrai qu’il y a des moins en moins d’assistantes de vie donc il y a bien un problème.
Je pense qu’il faut donner envie au plus grand nombre, et notamment aux jeunes, de faire ce métier. Je pense qu’il n’y a pas d’âge pour être fière des choix qu’on fait dans la vie. Et moi je suis fière d’aider Georgette, Maurice, Cécile, et tous mes autres particuliers employeurs dans leur choix de rester chez eux, aussi longtemps qu’ils le souhaitent ».
Pour découvrir le témoignage de Valérie en vidéo, cliquez ici
Vous pouvez aller plus loin et découvrir le parcours certifiant afin d’accéder au titre à visée professionnelle d’assistant de vie dépendance
« Je m’appelle Valérie Charbonniéras, je suis assistante de vie depuis 17 ans. Tous les matins, je me lève pour aider les personnes âgées qui ont fait le choix de rester aussi longtemps que possible chez elle, à leur domicile, malgré leur situation de dépendance. Concrètement, je les aide dans les tâches qu’elles ont de plus en plus de mal à faire toutes seules : l’aide au lever, l’aide au petit-déjeuner, l’aide à l’habillage, l’aide à la toilette, l’aide aux repas, mais aussi les courses, l’animation. Je les aide dans tous les gestes de la vie quotidienne.
Comme tous les particuliers employeurs dont je m’occupe, Monsieur Rathonie a fait le choix de rester chez lui plutôt que d’aller à la maison de retraite donc, avec sa famille, on a tout mis en place pour qu’il puisse rester chez lui le plus longtemps possible.
Je sais à quel point mon rôle est important. Je suis tous les jours chez mes particuliers employeurs donc je les vois quotidiennement, plus que leur médecin ou certaines fois que leur propre famille. Et je peux voir quand il y a des difficultés, quand il y a des petites choses à mettre en place. Je peux alerter au plus vite si besoin. Parfois, il faut faire des petits changements au domicile, par sécurité pour la personne dépendante : ça peut être enlever un tapis qui peut être dangereux, aménager une barre de relèvement dans les toilettes, aménager une chambre au rez-de-chaussée. Nous suggérons tous ces changements au fur et à mesure que la maladie progresse, mais tout ça en accord avec l’équipe médicale et la famille bien évidemment. Avec les progrès de la technologie et de la domotique, tout devient très simple à organiser pour que la personne soit en toute sécurité à son domicile.
Je passe beaucoup de temps sur la route : en moyenne, une assistante de vie a entre 7 et 9 particuliers employeurs et ils n’habitent pas toujours juste à côté. De toute façon, surtout dans un milieu rural comme ici à Saint-Clément, c’est indispensable d’avoir une voiture au cas où.
Madame Chaverot, Georgette, a 87 ans : c’est la plus jeune de mes particuliers employeurs actuels, et quand on va chez une personne depuis maintenant 8 ans, on tisse des liens, parfois des liens assez forts. Malgré ces liens, il faut savoir garder une certaine distance et être professionnelle. C’est ce qu’attendent les particuliers employeurs et leur famille. Il faut savoir aussi se protéger puisqu’on sait tous que, de toute manière, ça va se terminer par un décès ou un départ en maison de retraite, et ce n’est pas toujours facile à gérer.
S’occuper de personnes âgées ou handicapées, c’est un métier humain avec de l‘échange, de l’interaction. On donne beaucoup mais on reçoit aussi beaucoup. On se sent utile. Par exemple chez Madame Bebenek, Cécile, comme chez tous mes particuliers employeurs, on joue, on chante, on danse, on se promène, on regarde des photos de famille. Tous ces petits exercices sont très importants au quotidien pour la stimulation.
Pour faire une bonne assistante de vie, je dirais qu’il faut être attentive, à l’écoute, et formée. Oui, il est important d’être formée et diplômée, ça ne s’improvise pas. Nous travaillons avec des personnes fragiles, nous avons une grande responsabilité et on ne peut pas risquer de passer à côté de choses importantes.
Je me souviens, il y a quelques années, d’un particulier employeur qui se plaignait du bras, qui avait une gêne, qui avait mal. Et il s’est avéré que c’était un début d’AVC. Comment aurais-pu le savoir sans formation ?
Vu qu’il n’y a pas de formation obligatoire, j’ai dû par moi-même chercher les formations, participer à des relais assistantes de vie, et j’ai aussi eu mon titre en 2015 par le biais de la Validation des Acquis.
Assistante de vie, c’est un métier très varié, on ne s’ennuie jamais mais il faut être faite pour ça. C’est un métier qui est très dur physiquement et mentalement, ce n’est pas possible de le faire à reculons. Je trouve que mon métier manque de reconnaissance et pourtant, dans l’avenir, il y aura de plus en plus de personnes âgées et c’est vrai qu’il y a des moins en moins d’assistantes de vie donc il y a bien un problème.
Je pense qu’il faut donner envie au plus grand nombre, et notamment aux jeunes, de faire ce métier. Je pense qu’il n’y a pas d’âge pour être fière des choix qu’on fait dans la vie. Et moi je suis fière d’aider Georgette, Maurice, Cécile, et tous mes autres particuliers employeurs dans leur choix de rester chez eux, aussi longtemps qu’ils le souhaitent ».
Pour découvrir le témoignage de Valérie en vidéo, cliquez ici
Vous pouvez aller plus loin et découvrir le parcours certifiant afin d’accéder au titre à visée professionnelle d’assistant de vie dépendance
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