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L’autre n’est pas plus important que soi. Tout part de soi »

Published : 30/06/2025Updated : 30/06/20254 min. of reading
Cindy Charrié :« L’autre n’est pas plus important que soi. Tout part de soi »
Cindy Charrié :« L’autre n’est pas plus important que soi. Tout part de soi »
Cindy Charrié est psychothérapeute et énergéticienne, également formatrice. Elle intervient auprès de salariés de l’emploi à domicile en souffrance dans leur activité professionnelle ou simplement vigilants sur leur qualité de vie au travail. Quels sont les signaux d’alerte ? Comment éviter l’épuisement professionnel ? Éclairages pour aider les assistants maternels, gardes d’enfants, employés familiaux et assistants de vie à rester épanouis dans leur mission.

Quels sont les souffrances, inquiétudes, maux et mots exprimés par les salariés du domicile que vous rencontrez ?

« La majorité des personnes présentes en formation disent se sentir perdues. Le manque de communication claire avec les parents employeurs revient souvent, le manque de reconnaissance, l'absence du respect des horaires ».

Quels sont les risques propres aux métiers du domicile en termes d’épuisement professionnel ?

« Les risques majeurs sont surtout liés au fait que la personne se connait mal. Il s’agit bien souvent de personnes avec le cœur sur la main comme on dit, sensibles, d’où leur empathie pour le service, l’aide à l’autre. Elles donnent et peuvent être amenées à se sur-adapter jusqu’à s’oublier. Elles ne sont plus à l’écoute des messages envoyés par leur corps qui manifeste des douleurs physiques ou leur système émotionnel qui leur fait vivre les montagnes russes : la culpabilité, la colère, le manque de confiance en soi, autant de signes annonciateurs que des limites ont été franchises, des valeurs pas respectées et de conditionnements mis en lumière ».

Quel premier message adressez-vous aux personnes en souffrance que vous rencontrez ?

« La première chose apportée est l'écoute. Je me place en position d’accueil de leurs mots, leurs émotions, leurs expériences, leurs larmes, avec compassion. Je suis là pour leur offrir des outils de connaissance de soi, de reconnexion à qui ils sont, au-delà de leur statut professionnel. Ensemble, avec leur accord et en collaboration avec le groupe, nous mettons en lumière les nœuds présents pour pouvoir ensemble les dénouer et permettre de faire circuler de nouveau leur énergie de vie, et de joie.

Lorsqu’il est question de burn-out, c'est que leur flamme vitale brûle à l’extérieur. Tout l’exercice consiste alors pendant ces 2 jours à les inviter à se connaître pour se replacer en leur centre, se préserver et à ajuster, pour de nouveau faire briller cette flamme au bon endroit, celle qui fait la beauté des personnes qu’elles sont ».

Comment identifier que l’on est en souffrance ? Quels sont les signaux qui doivent alerter ?

« Cela commence par de simples contrariétés qui font ressentir des émotions inconfortables. La respiration devient de moins en moins profonde, plus saccadée. On se sent comme en apnée, à manquer d'air. On souffre de maux de tête parce qu’« on se prend la tête », de tensions dans le corps, dans le cou, dans le dos principalement car on « en a plein le dos », on prend du poids, on fait de la rétention d'eau car « ça nous gonfle ». Le diaphragme est bien souvent bloqué. La respiration devient alors le premier exercice concret proposé en formation ». 

Prendre soin de soi, n’est-ce pas une compétence indispensable pour bien accompagner les familles, les enfants et les personnes âgées ou dépendantes ?

« C'est non seulement une compétence indispensable mais essentielle par l'exemple. Prendre soin de soi, c'est inviter l'autre à faire de même et donc à accepter l'accompagnement proposé. Nous ne pouvons offrir que ce que nous avons, si nous sommes vidés, quelles ressources pouvons-nous apporter aux autres ? Je dirais même que le mieux est d'offrir ce dont on déborde pour ne jamais avoir à prendre dans ses propres réserves. Je soutiens une approche qui se veut riche d'outils de connaissance de soi pour mieux apprendre en autonomie à évaluer ses besoins, ses envies, à identifier ses limites et ses attentes. Permettre aussi la déprogrammation de croyances limitantes comme le fait de « prendre soin de soi pour prendre soin des autres » qui installe cette notion que l’autre serait plus important que soi. Alors que tout part de soi ». 
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