Pour la journée nationale des aides à domicile, IPERIA salue le travail des assistants de vie auprès des personnes âgées ou en situation de dépendance.
Merci à tous les assistants de vie !
Le 17 mars est la journée nationale des aides à domicile. L’occasion pour nous de remercier celles et ceux qui sont engagés dans la mission d’accompagnement des personnes âgées ou en situation de dépendance. A tous les assistants de vie, nous souhaitons toujours plus de reconnaissance de leurs compétences. Et nous sommes fiers de contribuer à leur professionnalisation.
Une forte dimension humaine
« Je tire mon chapeau aux assistants de vie, à tous ceux qui ont choisi ce métier et à la mienne en particulier. J’ai besoin de garder des contacts avec les commerçants, mon quartier, et sans aide, je ne pourrais pas le faire toute seule ! » : quel meilleur hommage à l’action des professionnels qui accompagnent les personnes âgées ou en situation de dépendance que celui d’Agnès, 95 ans.
Ce métier, Valérie, ambassadrice IPERIA, en parle mieux que personne : « Pour faire une bonne assistante de vie, je dirais qu’il faut être attentive, à l’écoute, et formée. Ça ne s’improvise pas. Nous avons une grande responsabilité et on ne peut pas risquer de passer à côté de choses importantes ».
Être assistant de vie, c’est répondre à une fragilité, à un état de dépendance temporaire ou permanent dû à l’âge, la maladie, un accident ou un handicap. Nous sommes heureux, à l’occasion de la journée nationale des aides à domicile, de mettre la lumière sur ce métier indispensable, de remercier tous les professionnels qui l’exercent, et nous sommes fiers de les accompagner dans leur professionnalisation et la reconnaissance de leurs compétences.
Un rôle central dans la société
Les assistants de vie créent un lien social indispensable, ils contribuent activement à l’autonomie des plus fragiles, à leur maintien à domicile. Leur présence garantit un cadre de vie rassurant et sécurisé. Dans une société vieillissante, dans laquelle la pyramide des âges s’inverse, leur rôle est central. Mais ces professionnels ne sont hélas pas assez nombreux et les prévisions pour l’avenir sont même alarmantes avec une estimation de 800 000 postes à pourvoir d’ici 2030 dans le secteur des particuliers employeurs et de l’emploi à domicile, dont 30 000 emplois (en équivalent temps plein) pour l’accompagnement des personnes en perte d’autonomie.
Il est donc urgent de rendre ce métier plus visible et attractif, c’est en tout cas l’avis de Valérie : « Je trouve que mon métier manque de reconnaissance et pourtant, dans l’avenir, il y aura de plus en plus de personnes âgées et c’est vrai qu’il y a des moins en moins d’assistants de vie donc il y a bien un problème. Je pense qu’il faut donner envie au plus grand nombre, et notamment aux jeunes, de faire ce métier ». Ce témoignage fait écho à celui de Dorothée : « La reconnaissance est importante : nous ne sommes pas seulement là pour faire, nous sommes aussi là pour écouter et accompagner ».
Un métier d’avenir
Le défi pour demain est donc de valoriser la mission d’assistant de vie et de convaincre de nouveaux salariés d’exercer ce métier. Pour cela, quels meilleurs ambassadeurs que des professionnels, formés au titre d’ « assistant de vie dépendance » délivré par IPERIA, reconnus pour leurs compétences et actifs auprès des plus fragiles ? Car cette profession nécessite des connaissances et de l’expérience, ainsi qu’un fort engagement personnel comme l’exprime Lurdes, fière et lucide : « C’est un métier passionnant, fait de belles rencontres. Il faut aimer le contact, ne pas craindre l’intimité. J’ai un rôle de sentinelle car je fais le lien entre mes employeurs, leur famille et les infirmiers, les médecins, etc. ».
Grâce à ces salariées, et à toutes celles et ceux qui les rejoindront bientôt pour exercer ce métier, des particuliers employeurs en situation de dépendance peuvent rester autonomes, sereinement, à l’image de Georgette, à qui nous laissons le mot de la fin : « Je suis fière d’habiter toujours dans ma maison après plus de 50 ans, je voudrais y vivre jusqu’au bout, si c’est possible. J’ai deux assistantes de vie : sans elles, je ne pourrais pas rester chez moi ».
