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Actualités du secteur

Comment aider les personnes victimes d’un AVC en tant qu’assistant de vie ?

Publication : 03/05/2024Mise à jour : 03/05/20246 min. de lecture
Comment aider les personnes victimes d’un AVC en tant qu’assistant de vie ?
Comment aider les personnes victimes d’un AVC en tant qu’assistant de vie ?

Accident vasculaire cérébral : qu’est-ce que c’est ?

Définition d’un AVC


Un accident vasculaire cérébral (AVC), également nommé attaque cérébrale, provoque la perte brutale d’une ou plusieurs fonctions du cerveau.

Il existe deux types d’AVC :
  • L’AVC ischémique ou infarctus cérébral : la circulation sanguine s’arrête suite à la formation d’un caillot, ce qui entraîne une mauvaise irrigation du cerveau. Cela entraîne un déficit en oxygène et en éléments nutritifs, et par conséquent la mort des cellules cérébrales de la zone concernée. C’est l’accident vasculaire cérébral qui survient le plus souvent.
  • L’AVC hémorragique : une hémorragie intracérébrale se produit suite à la rupture d’un vaisseau sanguin. Il peut être la conséquence d’une tension artérielle élevée ou d’une anomalie préexistante de l’artère.
La survenue d’un AVC est influencée par différents facteurs sur lesquels il est possible d’agir. Parmi ceux-ci, il y a le diabète, l’hypertension artérielle, le tabagisme, l’obésité et le surpoids, un taux élevé de cholestérol, l’alcool, la sédentarité, la fibrillation auriculaire. L’âge et les antécédents familiaux de maladie cardio-vasculaire ou d’AVC sont aussi à prendre en compte.

Comment reconnaître un AVC ?

Les personnes âgées sont le plus souvent touchées, car le risque de faire un AVC augmente avec l’âge (après 60 ans chez les femmes et après 50 ans chez les hommes). Mais il n’est pas impossible qu’un AVC survienne plus tôt.

Dans le cas d’un accident vasculaire cérébral, il est important d’agir rapidement pour limiter les séquelles (les 4 h 30 après les premiers signes sont déterminantes).

Si vous constatez un ou plusieurs des signes suivants chez votre particulier employeur, appelez le SAMU (le 15) :
  • des maux de tête ;
  • une paralysie brutale du visage, qui entraîne souvent une déviation d’un côté de la bouche ;
  • des troubles soudains de la parole ;
  • des troubles visuels ;
  • une hémiparésie, c’est-à-dire une faiblesse dans un bras ou une jambe.
La rapidité de réaction conditionne les chances de survie et la récupération fonctionnelle en post-AVC de la personne.

Au moindre doute, n’hésitez pas à contacter le SAMU pour leur expliquer la situation. Le médecin régulateur des urgences vous indiquera les consignes à suivre.

Quelles sont les conséquences d’un accident vasculaire cérébral ?

Un AVC peut être plus ou moins grave selon la localisation et les zones cérébrales touchées.

En effet, diverses séquelles peuvent se révéler, telles que :

  • une baisse des capacités motrices, c’est-à-dire une difficulté à faire des tâches quotidiennes comme se laver, manger ou se déplacer ;
  • une difficulté à parler. Cela peut être une perte totale ou partielle de la capacité à communiquer ;
  • des troubles de la mémoire, cognitifs et de l’équilibre ;
  • une perte de sensibilité ;
  • une hémiplégie, à savoir la paralysie d’un seul côté du corps.

Chez les personnes ayant déjà fait un AVC, le risque de récidive est présent. Il est donc important de connaître les symptômes afin d’agir au plus vite.

Aide à domicile : une nécessité post-AVC

Un accompagnement qui répond aux besoins de la personne

Post-AVC, le quotidien de la victime est bouleversé, ainsi que celui de sa famille.

Un suivi médical est nécessaire et une prise en charge spécifique à domicile est mise en place selon les besoins. Une équipe pluridisciplinaire peut intervenir afin de favoriser la récupération des personnes en situation de dépendance : infirmier, kinésithérapeute, ergothérapeute, orthophoniste, aide-soignant, médecin traitant. Les différents soins dispensés dépendent de l’état de la victime et de son évolution. Ils sont essentiels pour permettre aux personnes souffrant d’un AVC de retrouver une certaine autonomie et d'améliorer leur qualité de vie.

Pour assurer une bonne coordination entre tous ces professionnels du soin, l’assistant de vie se trouve en première ligne.

Adapter l’accompagnement en fonction de la gravité et de l'évolution des séquelles

En tant qu’assistant de vie, votre mission est de simplifier le quotidien de la personne en perte d’autonomie. Votre rôle peut varier selon les situations et la sévérité des séquelles laissées par l’accident vasculaire cérébral. Votre accompagnement devra être défini avec la personne victime de l’AVC ou son entourage proche s’il a perdu ses capacités cognitives. Cela permet de vous adapter à ses besoins afin de lui offrir des conditions de vie optimales.

Votre intervention vise à accompagner la personne en situation de dépendance dans ses tâches quotidiennes tout en favorisant son autonomie. Par exemple, vous lui apportez une aide concernant les soins d’hygiène, la prise des repas et de son traitement, ainsi que les déplacements. Vous pouvez aussi la stimuler grâce à des activités ludiques et adaptées, comme, par exemple, le scrapbooking. Celles-ci sont à faire selon les besoins et les envies de votre particulier employeur. Certaines journées peuvent être plus stressantes ou chargées que d’autres, évitez de la sur-stimulation qui aggraverait l’état de stress.

Il faut toutefois garder en tête que pour évoluer dans sa rééducation, votre particulier employeur a besoin d’effectuer des tâches seul selon son degré d’autonomie. Par exemple, en cas d'hémiplégie, il est important de solliciter le bras et  la jambe du côté touché s’il le peut. Cela permet de travailler la mobilité, la dextérité et d’éviter l’héminégligence.

Pour pallier aux troubles de mémoire, vous pouvez aider votre particulier employeur en créant des listes, un emploi du temps ou en accrochant des posts-it à des endroits stratégiques. Par ailleurs, les personnes atteintes d’un AVC peuvent présenter un trouble de la compréhension et du langage. Pour vous assurer qu’il ait bien compris ce que vous expliquez, posez des questions claires, fermées et reformulées.

En outre, vous lui apportez un soutien émotionnel indispensable, car les personnes victimes d’un AVC peuvent présenter un état dépressif. Par votre présence, vous l’aidez à maintenir un lien social et une qualité de vie satisfaisante.

S’occuper d’un particulier employeur atteint d’un AVC est nouveau pour vous ? Pour adapter et personnaliser votre pratique, IPERIA vous propose la formation « Accompagner une personne victime d’un accident cardio-vasculaire ».

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