Grandir et s’épanouir dans les métiers du domicile

Construire son parcours professionnel

Les missions des (futurs) salariés du secteur sont fondamentales : participer au développement et à l’épanouissement de l’enfant, soutenir les familles en proposant des services personnalisés, veiller à la sécurité des personnes accompagnées, exercer des missions de vigilance et de prévention auprès de ceux qui sont en perte d’autonomie ou en situation de handicap. Des missions qui facilitent le quotidien de millions d’employeurs. Certains s’interrogent peut-être sur le sens de ces métiers : comment s’y faire une place, s’y épanouir, faire valoir son expérience ?

Pour trouver sa voie ou évoluer, il est important d’être bien informé et conseillé. Ce sont justement les objectifs du Conseil en Orientation et en Evolution Professionnelle Sectoriel (COEPS). Cet outil est gratuit. Il est conçu pour vous, pour vous aider à construire votre parcours, en fonction de vos expériences, vos attentes, vos disponibilités. C’est un accompagnement personnalisé qui permet d’y voir plus clair, d’avoir des perspectives d’entrée dans le métier, ou d’évolution au sein de votre profession et du secteur. Le COEPS, c’est une étude de votre profil, de ce que vous avez accompli, qui aboutit sur un diagnostic qui ne ressemble à personne d’autre que vous. C’est aussi un soutien de poids pour préparer votre futur passage devant un jury en cas de parcours certifiant.

Acquérir ou enrichir ses compétences

Bien informé, vous pouvez vous orienter sereinement vers une formation ou une certification en lien avec le métier que vous aspirez à exercer ou à enrichir. Si vous êtes un nouvel entrant dans le secteur, être accompagné présente l’opportunité de trouver la voie qui vous correspond le mieux, d’acquérir des savoir-faire et une reconnaissance.

Ceux qui exercent déjà un métier du domicile ont la possibilité de renforcer leurs compétences. Un assistant maternel par exemple, peut se former à l’encadrement des enfants présentant des troubles autistiques ; un assistant de vie voudra peut-être saisir l’occasion d’apprendre à mieux accompagner des employeurs vieillissants, en se formant à des problématiques qui les concernent : maladie d’Alzheimer, handicap moteur.

A la clé : vous devenez plus efficace, vos connaissances sont plus pointues, vous êtes aussi plus sûr de vous. Et ces atouts, vous pouvez les faire valoir lorsque vous rencontrez un nouvel employeur.

Mais les compétences peuvent aussi être validées, sans passer par la case formation : les possibilités sont multiples et s’adaptent à vos besoins et votre disponibilité. Ce qui compte, c’est de prouver vos démarches en les faisant valider. Suivre une formation, une certification, une VAE, c’est bien. Les attester auprès d’un organisme, c’est une garantie. Cela vous permettra de dire : « je vais plus loin, je maîtrise de nouveaux savoirs ».

Prendre une nouvelle trajectoire professionnelle

Se former c’est aussi s’autoriser à évoluer, à changer de fonctions, à monter en compétences à travers des modules ciblés. Imaginons :  vous êtes garde d’enfants et vos petits protégés ont grandi, deviennent plus autonomes. Pourquoi ne pas vous orienter vers le métier d’employé familial et concilier votre savoir-faire à de nouvelles perspectives professionnelles ? Le module repas ou celui consacré à l’aide aux devoirs ajoutera une plus-value à vos missions quotidiennes. Par ailleurs, un employé familial dont les employeurs vieillissent peut envisager la possibilité d’évoluer vers le métier d’assistant de vie. Rien n’est gravé dans le marbre !

En faisant le point sur vos acquis, par le biais du COEPS, vous pouvez ouvrir de nouvelles perspectives et vous sentir plus performant au service d’enfants, de personnes dépendantes ou au sein d’une cellule familiale.

Le chemin n’est pas clos. La flexibilité et la souplesse du secteur permettent évolution, progression ou changement de métier. Le parcours que nous pensons est une boucle, il n’arrête jamais de s’enrichir, si vous en avez le souhait. Vous avez les cartes en main !