IPERIA déploie une formation spécifique
« Je suis confrontée presque tous les jours à la maladie de Parkinson car j’ai un employeur qui en est atteint. M’être formée est un plus dans mon quotidien professionnel et j’ai pu effectuer une mise en pratique immédiate » : pour Laurie, la maladie de Parkinson est une réalité, comme pour de nombreux Français. Deuxième maladie neurodégénérative dans l’Hexagone, après Alzheimer, elle touche 175 000 personnes et 26 000 cas* sont diagnostiqués chaque année, essentiellement entre 75 et 80 ans. Elle se caractérise par des troubles moteurs évolutifs (lenteurs des mouvements, rigidité des muscles, etc.) et par divers autres symptômes invalidants : grande fatigue, crampes, fourmillements, problèmes de concentration, anxiété, déprime, irritabilité, troubles du sommeil, etc.En proposant une formation spécifique de 21 heures, IPERIA permet aux professionnels comme Laurie de développer leurs capacités d'adaptation et d'écoute ainsi que leurs connaissances sur cette maladie et les maladies apparentées. Cette formation, Pascale l’a effectuée à distance. Elle juge ce mode d’apprentissage « très pratique pour pouvoir s’y consacrer le soir, tôt le matin ou le week-end, et ne pas empiéter sur les journées de travail ».
Assurer la sécurité, agir pour le bien-être
« J’ai appris énormément : détecter les signes précurseurs, savoir accompagner les personnes et leur famille. Et surtout, le plus important à mes yeux, pouvoir gérer la relation avec la personne atteinte de maladie : comment lui parler, comment l’aborder dans son quotidien ? Aujourd’hui, je me sens en mesure d’assurer sa mise en sécurité, notamment si elle tombe, et cela me tranquillise » poursuit Pascale.La formation permet en effet d’ajuster son comportement à cette pathologie, d’être aussi en mesure de définir un accompagnement spécifique, de pouvoir proposer des sollicitations et des stimulations adaptées. Une approche plus scientifique sur les mécanismes du cerveau qui engendrent cette pathologie est également proposée. Pour Pascale, cette partie s’est avérée « la plus compliquée » et lui a demandé beaucoup de travail, mais elle juge indispensable de l’avoir abordée. « Nous avons accès à des fiches pédagogiques, je sais que je pourrai les consulter si besoin. C’est rassurant ! »
Isabelle confie que l’expérience s’est avérée stimulante pour la poursuite de son métier d’assistante de vie : « Je ne m’attendais pas apprendre autant de choses. J’ai eu le sentiment de vraiment pénétrer dans l’univers des malades de Parkinson, de creuser le sujet ».
Ces compétences techniques et relationnelles sont précieuses pour les professionnels, mais surtout pour les malades qu’elles accompagnent et leur entourage : « Il n’y a pas toujours de nom posé sur les symptômes lorsqu’ils apparaissent et qu’ils évoluent mais nous, nous savons, parce que nous sommes formés » conclut Laurie.
Merci à ces professionnelles d’avoir partagé leur expérience. Et merci à tous ceux qui s’engagent en faveur de l’accompagnement des personnes atteintes de la maladie de Parkinson. Ils contribuent à leur sécurité et à leur bien-être.
* Source : Santé Publique France
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